Jeudi 29 avril 4 29 /04 /Avr 18:33
- Par Maitressecaprice - Publié dans : Histoires et textes d'autre site

Il est 16.45 heures, je reçois un petit message sur mon portable : " Sortie ce soir, repas prêt à 19 heures précises ! TE, AG, CB, MD, YB, ST "

Cet ordre est pour mois des plus explicites: Rentrer en courant à la maison à 17.00 après le travail, passer ma tenue d'esclave, préparer le repas pour ma maîtresse, mettre la table, couler son bain, tout ranger, et attendre...

TE veut dire " tenue d'esclave ", AG " attendre à genoux ", CB " cravache en bouche ", MD " mains dans le dos ", YB " yeux baissés " et ST " silence total ". J'espère n'avoir pas confondu, j'ai des dizaines de codes dont je dois me souvenir sans pouvoir les noter nulle part.

J'arrive à la maison vers 17.10 essoufflé, je prends une très rapide douche, je passe mon ensemble de cuir : collier autour du cou, ceinture de chasteté, bracelets à fermoirs aux poignets et aux chevilles.

Il me reste un peu plus d'une heure pour tout préparer, je m'active et parviens à organiser une petite réception digne d'un jour de fête. Le repas est prêt, petites fleurs sur la table, vin dans la carafe, le tout prêt à servir. J'ai aussi donné un coup de nettoyage, récuré le sol de la salle à manger et passé l'aspirateur sur le tapis. Le bain est coulé chaud.

A dix huit heures et cinquante six minutes, je suis derrière la porte d'entrée, mains et chevilles attachées à l'anneau arrière de ma ceinture, cravache dans la bouche. J'attends. 

 

La clé passe dans la serrure, mon épouse entre dans la pièce. Sans un regard pour moi, elle fait une rapide tournée d'inspection. Je ne bouge pas, profitant du son de ses talons aiguilles pour imaginer son parcourt dans les différentes pièces qu'elle inspecte.

Elle écoute son répondeur, passe quelques coups de fils, insère un disque dans le lecteur de CD et revient tranquillement au salon pour fumer une cigarette. Puis elle s'assoit pour goûter son repas.

Lorsqu'elle décide enfin que sa relaxation est terminée, elle m'appelle sèchement

" Au pied ! "0214.jpg

J'avance tant bien que mal sur mes genoux et m'approche d'elle en regardant ses escarpins. Elle se saisit de la cravache en jouant avec le bout de mon gland qui sort tout juste de sa ceinture.

" Tu as oublié de mettre de la musique ? "

Je ne réponds pas pour ne pas aggraver mon cas. La cravache cingle trois fois sur mes cuisses, mais pas trop fort.

" Tu vas t'occuper de ma toilette. N'oublie surtout pas ton code… ".

Libéré seulement des fermoirs aux poignets, je ne peux pas me relever. Je la suit dans la salle de bain et commence à la déshabiller. Je prends garde à ne jamais regarder ses parties intimes. Lorsque je lui déboutonne sa chemise, je ferme les yeux car il m'est interdit de regarder ma maîtresse autrement que convenablement habillée.

Elle prend place dans son bain et j'attends, main derrière le dos qu'elle ait terminé. Elle m'attache à nouveau les mains dans le dos et m'ordonne d'aller chercher son téléphone, de lui rapporter une cigarette, puis, accroupi, je lui set de repose cendrier.

Pendant ce temps elle téléphone à ses amis, invoque que je suis une fois de plus trop fatigué pour la sortir, laisse entendre ma soi disant impuissance à la satisfaire vraiment, bref, elle fait tout pour que je me sente humilié. Elle me détache à nouveau les mains.

Lorsqu'elle sort de son bain, j'ai le privilège la sécher, toujours les yeux fermés. J'en profite dans ces moments là pour approcher mon visage le plus près possible de ses seins ou de sa chatte. Je respire son odeur, espère sentir sa peau. Elle me laisse parfois faire, à condition de l'effleurer. Dès que je deviens trop insistant, elle me ramène très vite à la raison grâce à quelques coups de cravache bien sentis… Une fois mon travaille de séchage terminé, je la suis dans sa chambre pour le reste de l'habillage.

C'est elle qui choisit ses tenues, mais c'est moi qui les lui passe. D'abord un soutien gorge à balconnets, sans regarder et surtout sans toucher à ses seins. Puis c'est le tour d'un chemisier en soie que je ne reboutonne pas. J'enfile ensuite des bas en soie et referme son porte jarretelle. J'insère une jarretière à sa jambe droite et finit par lui présenter un string. J'ai le droit à ce moment là de donner un baiser sur sa chatte, juste avant de remonter complètement sa culotte miniature.

Normalement ce bisou doit être furtif mais parfois elle m'ordonne de le prolonger en mettant sa main derrière ma tête. Je la caresse avec ma langue, elle me puni en me donnant un coup de cravache, mais n'enlève pas la main. Je lui donne alors des petits baisers, alternant parfois quelques coups de langue, lesquels sont immédiatement punis.

" C'est bien, de toute façon elle était déjà toute excitée depuis mon coup de fil de cet après midi… " Me dit-elle.

" Cela suffit ! ".

Elle passe une jupe fendue et dit :

" Tu peux ouvrir tes yeux, va chercher mes bottes à laçage ! "

Elles sont dans le réduit à l'entrée. Je m'y rends les mais dans le dos, et les ramène une à une pendant que ma maîtresse parfait son maquillage.

Ma maîtresse ne portait jamais ce type de bottes auparavant. Mais depuis ma mise en soumission, elle se régale à me voir les lacer, à genoux devant elle, pendant qu'elle écarte légèrement ses cuisses pour attiser mon désir. Je les lui lasse en prenant bien soin de ne pas trop regarder le jeu de ses jambes. Je risquerai de recevoir quelques remises à l'ordre cinglantes.

" Va dans le réduit ! "

Pendant que ma maîtresse finit de se pomponner, je me rends dans un petit réduit spécialement aménagé pour suspendre ses affaires et accessoirement pour me mettre en attente. Il communique avec la chambre par une des portes de la penderie. Ainsi, de l'extérieur, on ne se doute pas qu'il puisse y avoir une petite pièce là derrière. Cette trouvaille lui a plu tout de suite, car elle lui permet de me ranger quand elle veut recevoir sans être encombrée de son mari…

Quelques minutes plus tard elle entre à son tour dans mon réduit et m'attache par le cou à une chaîne suspendue au plafond. Elle ajuste la longueur pour que je ne puisse ni me relever ni me coucher. Elle referme les fermoirs de mes poignets et insecte soigneusement ma ceinture de chasteté. Elle veille à ce qu'elle ne soit pas trop serrée tout en permettant à mon sexe d'être emprisonné jusqu'au gland.

Accroupie devant moi, elle me regarde avec un réel plaisir. J'aperçois l'échancrure de ses seins.

" Tu trouves qu'on les remarque trop ? J'ai un rendez-vous très galant ce soir "

Je n'ai pas le droit de répondre. Elle me caresse le sexe, me donne un baiser amoureux.

" Je ne sais pas à quelle heure je rentrerai, j'ai dit que tu étais en déplacement… "

En disant cela elle passe affectueusement sa langue sur mon gland, m'embrasse tendrement sur la bouche.

" Tu vas être bien sage pendant mon absence, surtout, garde ton sexe bien raide. "

" Cela fait combien de semaines qu'il n'a plus servi ce petit chou ? ".

" Si je ne rentre pas, je te donnerai quelques coups de fil… "

Dans le réduit j'ai installé, sur les recommandations de ma maîtresse, un répondeur automatique. Cela lui permet de me laisser quelques messages, parfois quelques soupirs qui me tiennent en alerte lorsque les attentes sont trop longues. Il est même arrivé que le répondeur enregistre uniquement des soupirs, ou alors une conversation me concernant. 48645744_p.jpg

" Mon mari ? Il n'est pas là ce soir, nous avons tout le temps… "

Ou bien, parlant avec une amie :

" Tu sais, il n'est plus très performant, mais je l'aime bien, il s'occupe très bien de moi ".

Ma maîtresse a tout simplement programmé son portable pour qu'il compose mon N° sur l'appui d'une simple touche. Je reçois parfois des ambiances, un son disco ou alors la musique feutrée d'un piano bar… Cela met mon imagination en émoi…

Lorsque ma maîtresse rentre enfin, j'écoute avec angoisse le bruit des pas. Mais ce soir elle est seule, plutôt fatiguée de sa nuit. Elle passe par mon réduit.

" J'ai vraiment eu une bonne soirée, surtout à la fin… "

" Baisse les yeux ".

Elle entreprend alors de se déshabiller, lentement. Une fois sa jupe enlevée, je constate malgré mes yeux baissés, qu'elle ne porte plus de string. Elle s'approche de moi, malicieuse, et me donne un baiser.

" J'ai seulement besoin d'un petit peu de toilette intime… ".

Je m'exécute, à la fois jaloux et excité.

" C'était vraiment bon tu sais ".

Elle me caresse les cheveux, les épaules, puis elle s'accroupit. Je remarque qu'elle ne porte plus non plus de soutien gorge. Elle plonge ma tête dans l'échancrure de son chemisier.

" Rassure-toi mon chéri, il est dans mon sac… "

Elle caresse mon gland éclaté de désir.

" Hum, tu as l'ai d'avoir passé une longue soirée de désir, j'aime que tu me désires… ".

Elle me consacre ainsi une petite demi-heure. Je n'ai toujours pas prononcé le moindre mot de la soirée.

" Maintenant il faut que tu te repose. Mais, dans cet état, je ne peux vraiment pas te prendre avec moi dans mon lit mon chéri. Tu serais incapable de t'endormir. Et puis tu gigoterais tellement que tu m'empêcherais de me reposer. "

Elle défait la chaîne qui me relie au plafond.

" Allonges toi ! ".

Elle entreprend ensuite de m'attacher, bras et jambes en croix, sur le dos.

" Je vais m'allonger un moment près de toi, après j'irai dormir… "

C'est ma dixième semaine d'abstinence à son service… J'ai beaucoup rêvé cette nuit là, et les jours qui ont suivi aussi.

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