L’art de la domination est une vertu ;

La vertu d’une Dominatrice est tout un art.

On ne peut dominer qu’un être qui se voue à sa Maitresse ;

On ne peut se soumettre qu’à un être que l’on vénère.

C’est un jeu sensuel basé sur le respect ;

Un dévouement à part entière, cérébrale et physique ;

Les sensations obtenues sont à délecter.

La Dominatrice éprouve ce pouvoir de se faire donner du plaisir ;

Le soumis le devoir de la lui offrir.

Le respect qui l'uni est très profond ;

Il ne s’agit pas d’un jeu  ;

Mais d’un sentiment bien plus ancré qui est l’Appartenance.

L’Appartenance, elle, est une soudure ;

L’enchaînement de deux êtres consentants.

L’imagination qui les conduit à l’extase ;

L’amour de la sensualité extrême ;

L’érotisme atteignant son apogée.

L’attente des caresses et des punitions ;

Le bon vouloir de les donner.

De se faire désirer pour l’une ;

D’en souffrir d’envie de l’autre.

Tous les sens sont en éveil ;

D’être possédé corps et âme ;

D’en disposer avec volupté et délicatesse.

L’espoir de l’acte d’honneur qui les unit ;

La virilité que démontre le soumis ;

La satisfaction de la Maîtresse, ravie ;

Une jouissance sans fin qui les emplit.

La fougue des gestes qui peuvent être tendres et durs ;

La perception des caresses et de la douleur.

Le désir de se libérer doit durer longtemps ;

Car l’apothéose n’explose que quelques courts instants

selon le bon vouloir de la Maitresse.

C’est ainsi que je conçois l’art de la domination ;

Et mon soumis, la vertu de mon adoration.